Les petites annonces d'achats et ventes de bandes dessinees avec le forum sur la bd
Bonjour et bienvenue sur le site du dictionnaire de la bande dessinée.

Personnages célèbres

Walt Disney son histoire   Tarzan   Kalar   Spirou   Pim Pam Poum   

Le fantome   Mandrake le magicien

De nombreuses heures de travail, de nombreuses recherches pour créer cette page sur les personages célèbres qui ont marqués le monde de la BD rien que pour vous... Une bonne navigation sans être gêné par les pubs ou pop-pup. Si vous voulez faire un don, vous pouvez vous rendre sur cette page ci dessous...

Faire un don

En vous remerçiant par avance..


WALT DISNEY

Il a batti un empire sur une souris!

Dans ce vieux garage Mickey Mouse est né en 1928.

C'est dans un vieux garage en planches de Kansas-City (transformé en atelier de dessinateur) que commence pour Walt Disney l'aventure prodigieuse qui allait le sacrer empereur du monde des enfants. Elle commence par une lutte de huit ans dans une hantise incessante: la faillite. La secrétaire des mauvais jours, à quinze dollars la semaine, s'appelle Lilian Bounds. Elle va devenir Mrs Disney.

"Pourquoi petite souris des champs, le dimanche matin mets tu tes chaussettes?"

"Pourquoi petite souris des champs, le dimanche matin mets-tu tes gants blancs?"

La chanson que sa vieille nourrice noire lui chantait quand il avait quatre ans pour l'amuser ou l'endormir trottait dans sa tête. Cette chanson avait fait sa fortune en lui rappelant un jour d'adversité, un jour où rien ne réussissait, l'idée d'une souris gantée de blanc, une souris avec des chaussures, avec un trou dans le pantalon pour laisser passer la queue, une idée-souris qui allait apporter à son maître la gloire universelle.

Elias disney, son père avait déjà essayé de vendre des meubles, de la confiture et des corsets, avant de vendre la ferme où il passa son enfance, cette ferme où il essayait de faire vivre sa femme et ses cinq enfants dont Walt était le cadet. La famille quitta Marceline Farm pour aller à Kansas tenir à la ville un dépôt de journaux. Il s'agissait d'aller porter à domicile le "Morning Times" et l'"Evening and Sunday Star". Les employés de l'entreprise étaient Walt et son frère Roy. Walt avait dix ans. Il se levait à trois heures et demie du matin pour attraper au vol les paquets de journaux que lui lançait le camion de l'imprimerie. Elias Disney n'entendait pas que ses fils jetassent les journaux n'importe où de l'autre côté des barrières des cottages, comme faisaient généralement les livreurs. Il exigeait qu'on les portât à l'entrée de la maison et, s'il le fallait, dans la maison même, après avoir sonné.

Il n'y avait pas de blizzard ni de tempête qui puisse arrêter la distribution. Walt et Roy devaient porter leurs journaux coûte que coûte. En six ans, le jeune Walt ne fut malade que trois semaines. Il ne reçut aucun salaire de son père. Il n'oublia ou ne gâta aucun journal. Toute infraction aux règles étaient punie de fouet.

Walter, je ne peux plus continuer à te faire crédit.

"Jeune homme, disait le père, après avoir décroché un "chat à neuf queues", vous avez besoin d'une bonne correction. Descendez à la cave. je vous suis...". A quatorze ans, dans cette cave, un jour de martinet, Walt, qui s'estimait puni à tort, saisit par le poignet la main levée de son père, et l'immobilisa. Elias Disney, le rude patriarche, compris que son fils était devenu plus fort que lui. Il pleura de dépit. Mais ils ne descendirent plus jamais à la cave.

Elias disney plaça ensuite son argent dans une fabrique de confitures. Walt s'engagea comme vendeur ambulant de limonade dans le train de Santa Fe. Puis il s'inscrivit à l'école des beaux-arts de Chicago où il étudia la caricature sous la direction de Leroy Gonet et de Larry Orr, fameux dessinateurs du "Record" et du "Chicago Tribune". Bien qu'il regarda beaucoup à la dépense, disait Walt Disney en parlant de son père, dès qu'il s'agissait de nos études, il donnait tout ce qu'il pouvait. Malgré son caractère emporté, c'était un bon père.

La Longue lutte que Walt Disney et son frère menèrent pour arriver à bâtir leur empire d'images dura huit ans. Il y eu pour commencer le service artistique du "Restaurant News", journal des restaurateurs; il y eut la "Kansas City Film Ltd Company", fabriquant des contes de fées en dessins animés, avec des apprentis non payés qui mettaient en images "le Chat botté" et "le Petit Chaperon rouge".

Le personnage le plus souvent présent dans ces contes, encore qu'il n'apparut jamais sur l'écran, était le spectre de la faillite. Walt Disney cherchait passionnément des idées pour le faire fuir.

Mais il revenait toujours. Il trouva une idée avec "Alice au pays du dessin animé". Il prit par la main une petite fille de six ans qui posait pour des photos de publicité, et la promena, sous le nom d'Alice, au milieu de décors d'animaux sortis de ses crayons et de ses pinceaux.

Il vendit aussi toute une série d'Alice, ce qui lui permit de déposer son bilan dans des conditions honorables. Une fois les crénciers payés, Walt Disney se retrouva seul dans son atelier, avec un fauteuil qui lui servit de lit.

Il prenait ses repas à crédit dans un restaurant grec qui se trouvait dans le même immeuble. Il était convenu qu'il pouvait manger un découvert de soixante dollars au maximum. Quand cette somme fut atteinte, Jerry, l'un des deux associés qui tenaient le restaurant franchit la porte de l'atelier: "Walter, dit-il, s'il ne tenait qu'à moi, je continuerais à te faire crédit, mais il y a louis mon associé...". - "Je comprends, dit Walt Disney, je ne vous en veux pas."

Deux jours plus tard, Jerry, inquiet de n'avoir pas revu son client, entra de nouveau. Il trouva Walt Disney assis sur une caisse, mangeant des haricots froids. Emu jusqu'aux larmes, le Grec s'écria: "Il arrivera ce qu'il arrivera, viens déjeuner au restaurant."

Le lendemain, la chance tourna. un homme frappa à la porte, qui venait vendre une caméra. Walt Disney n'avait pas d'argent, mais il pensa qu'avec une caméra, on pouvait en gagner. Il alla sonner à la porte d'un médecin dont la femme venait d'avoir un bébé. Il proposa de filmer la mère et l'enfant. Le médecin accepta. Alors Walt Disney alla de nouveau né en nouveau né, gagnant quelques dollars à la fois, jusqu'à ce qu'il ait pu acheter la caméra et payer les Grecs. Deux mois après, le reporter des berceaux et des premiers sourires avait atteint son but: le prix d'un voyage aller à Hollywood.

Il prit un billet de première. "C'était là sa philosophie, dit sa fille Diane. Une fois le billet payé, il ne lui restait que quarante dollars, mais il partait à la conquête d'Hollywood en première classe."

Et il arriva ce que chacun sait. Avec un panatalon élimé et un veston à carreaux qui ne valait pas mieux, Walt Disney conquit Hollywood et les écrans du monde entier.

Il vécut toute sa vie enfermé dans ce monde qu'il avait créé et rassemblé autour de lui: ses dessinateurs - dont beaucoup étaient là depuis toujours, depuis ses débuts - et les personnages sortis de ses doigts.

C'est là qu'il choisit sa femme, qui était sa secrétaire des temps héroïques, à quinze dollars par semaine. Pour quinze dollars, miss Lilian Bounds acceptait même de travailler tard le soir. Un de ces soirs, Walt Disney se pencha sur elle et l'embrassa.

Le mariage eut lieu dans l'état d'idaho et la nuit de noces fut un échec. Walt Disney fut pris d'une terrible rage de dents en mettant le pied dans le wagon lit et pour tromper la douleur, il aida l'employé noir à cirer toutes les chaussures des voyageurs.

Walt Disney et Lil en compagnie de leurs filles sur une terrasse du Disneyland Hôtel.

"Je l'appellerai Mortimer." - "Que dirais tu de Mickey?"

Peut de temps après, Alice ne se vendait plus. Walt Disney réussit alors à inventer et à vendre un certain Oswald le lapin pour conjurer le fameux spectre de la faillite. Mais Oswald le lapin engendra la trahison. Les dessinateurs de Walt Disney écoutèrent les propositions malhonnètes de l'homme d'affaires qui distribuait les aventures d'Oswald aux Etats-Unis et partirent avec lui fonder une société concurrente, emportant Oswald.

Walt Disney avait un contrat mal fait. Il ne put rien contre eux. Une fois de plus il était vaincu.

C'est alors qu'il entendit, dans les rêveries amères de l'échec, venir du fond de sa mémoire la chanson de la vieille nourrice noire.

"Pourquoi petite souris des champs, le dimanche matin mets tu des chaussettes?".

"Je crois avoir trouvé une idée", dit-il à sa jeune épouse. "Une souris, je l'appellerai Mortimer. Mortimer Mouse... Qu'en penses-tu"?

"Je n'aime pas beaucoup Mortimer dit Lilian Disney".

Elle réfléchit un temps et reprit: "Que dirais tu de "Mickey" ?

Les tenanciers de salle refusèrent de passer le premier Mickey. "Qui a entendu parler de Mickey?", s'exclamaient-ils quand Walt Disney leur apportait sa bobine. Ils ne tardèrent pas à en entendre parler.

"Plane Crazy" (Fou d'avaiation), premier film de mickey. Muet, il ne sera sonorisé et ne sortira qu'après le succès en 1928 de "Steamboat Willie" (Willie le Matetot).

Premier studio Disney à Holliwood. Blanche Neige y est née.

La révolution, au même moment, venait d'éclater: le premier film sonore et parlant "le Chanteur de jazz", avec Al Jonson, boulversait le cinéma, ruinant toutes les valeurs du muet.

Tout était à recommencer ou plutôt à commencer: il fallait d'urgence inventer le dessin animé sonore, avec tous les problèmes que posait la synchronisation. C'est ce que fit Disney.

Le premier enregistrement de musique, de bruits et de paroles eut lieu à New York. Walt Disney lui même poussait les cris de Mickey et il avait dû vendre jusqu'à sa voiture pour payer l'orchestre et les bruiteurs, qui travaillèrent plusieurs jours avant d'obtenir une synchronisation satisfaisante.

Mais c'était le rendez vous avec la gloire. Les salles américaines éclatèrent de rire en entendant pour la première fois au monde une souris parler avec une voix humaine, et l'éclat de rire devait déferler sur tous les continents.

Mickey Mouse était devenue un des petits héros de la mythologie du xxe siècle.

1928. "Willie le Matelot". Premier succès de Mickey.

Walt Disney venait de réaliser, tout simplement, le rêve d'Esope et de la Fontaine.

Après... tout le monde sait ce qui arriva après. Il y eut Donald le canard, Blanche Neige et les sept nains, Bambi et, enfin, Disneyland, la ville incroyable mais vraie, le paradis de l'enfance.

Cet homme, qui avait fait fortune après avoir tant combattu, remettait sa fortune en jeu à chaque fois, risquant de tout perdre. C'est contre l'avis de tous les hommes d'affaires du cinéma qu'il engagea un milliard dans Blanche-Neige en un temps où personne n'avait jamais osé faire un dessin animé d'une heure et demie, et qu'il gagna. Il fallut encore plus d'audace, à l'âge où il est excusable de n'en avoir pas, pour risquer encore une fois toute sa fortune et même plus, pour construire Disneyland -toujours contre l'avis général. Pour construire cette ville pour rire, il dut emprunter aux banques, vendre sa maison de campagne et même hypothéquer les assurances sur la vie contractées en faveur de sa femme. Il gagna encore.

Walt Disney devant les "cartoons" d'un Mickey de 1932.

1930. "Au feu les pompiers". Mickey a ses gants blancs.

1934. "Camping". Appartion de Minnie et de Crarabelle.

1938. "Le Brave Petit Tailleur". Premier technicolor.

1939. "Le Chien d'arrêt". C'est l'apparition de Pluto.

Mais Mickey n'apparaitra pas que dans des dessins animés.

Mickey, apparaitra également dans de nombreuses bandes dessinées et la plus connue en France est bien sur le journal de Mickey.

Il apparaitra sous la forme d'un journal daté du 21 octobre 1934. Ce journal eu 477 n° et le dernier date de juillet 1944. Puis il réapparaitra également sous la forme d'un autre journal sous un autre format, qui est la deuxième série, le 1er juin 1952 et continu actuellement à paraître.

Les éditions Hachette publieront également ses histoires sous formes d'albums au dos toilés, (de vrai petite merveille pour les collectionneurs) dans les années 1931 à 1954.

Il apparaitra également dans des séries qui se nomme Mickey poche, Mickey Parade, et dans bien d'autres albums et magazines.

(Source des informations; mes bandes dessinées, Paris Match, articles de journaux et je félicite leurs auteurs.)

Mais je vous invite à regarder le site de Xavier, qui est véritablement une mine d'or sur l'histoire de ce journal. Je lui dit un grand bravo pour son travail. Son site est; (cliquez sur l'image).

EUROBD.com
LE WEBRING DE LA BANDE DESSINÉE!
Précédent - Suivant - Liste des Sites - Inscription